jeudi 28 avril 2016

truffes









Le Chêne vert ou l’Yeuse (Quercus ilex)













La Truffe blanche d’été, Tuber aestivum, dite encore truffe de la Saint-Jean, est fréquente en France






C'est une espèce de champignon comestible de la famille des Tuberaceae dans la classe des ascomycètes. Ce champignon est hypogé et vit en symbiose avec un arbre (chêne, noisetier, pin, tilleul…). Il est donc mycorhizé, ce qui veut dire qu'il a besoin d'un arbre hôte, et saprophyte, car il se nourrit de matières organiques de végétaux en décomposition.






l'extérieur du champignon est noir ou brunâtre, orné de verrues


l’intérieur de la truffe est beige à marron, voire de couleur brune ou grise, strié de veines ivoire, plus ou moins jaunâtres pour les spécimens matures

Une chair claire ou blanche est signe de non maturité



C'est cette immaturité qui leur a donné le qualificatif de truffe blanche
Elles n’arrivent pas souvent à maturité en cette saison car il existe beaucoup d’amateurs de truffes parmi les insectes et divers animaux.



Cette truffe naît entre avril et juin, en fonction des pluies de printemps et fructifie de juin à fin septembre Mais récoltée souvent immature


vendredi 1 avril 2016

Lathraea clandestina





Lathraea Clandestina prés de Bourg Charente (16)




 Les pieds dans l'eau, la clandestine sort de terre au mois de mars et y replonge au mois de juin. Comment se forment ces tapis de fleurs violettes ressemblant à des crocus ?



Ces fleurs, qui font en moyenne trois à quatre centimètres de long, forment une touffe ou un disque pouvant atteindre un diamètre de cinquante centimètres pour les plus grosses.



 La lathraea clandestine pousse de préférence dans les boisements humides ou frais des fonds de vallées, en général à proximité de ruisseaux où elle parasite les racines de divers arbres (peupliers, saules, aulnes, chênes ou noisetiers) aux dépens desquels elle se nourrit. C'est une holoparasite, qui n'a ni feuilles ni chlorophylle et puise sa nourriture dans les racines de ses hôtes grâce à des suçoirs.
 La clandestine n'a donc nul besoin de feuilles aériennes pour effectuer une photosynthèse, car son hôte la nourrit. Son réseau de racines suceuses est très développé et enserre étroitement les racines de l'arbre hôte. C'est un rhizome imposant dont le poids peut atteindre plusieurs kilogrammes.
Il faut noter que l'arbre hôte ne souffre aucunement de la présence de son parasite


La clandestine arrive toujours au même moment, et pour cause : sa croissance suit exactement celle de la sève des arbres, qui, justement, connaissent leur montée de sève au début du printemps !



Elle est protégée dans certains départements. Cette lathrée est relativement commune dans les zones humides du département de la Charente et de la Charente-Maritime